La première pierre fondatrice de Konami a été posée en 1969 à Osaka, Japon. C'est Kagemasa Kozuki, aujourd'hui Président Directeur Général de Konami, qui créa une société de location et d'entretien de jukeboxes.
En 1973, Konami commence à travailler sur des bornes d'arcade pour finalement sortir ces premiers jeux dès 1978. En 1981 Frogger voit le jour, un titre où l'on dirige une grenouille qui doit traverser une route pour retourner dans sa mare. Edité par Sega, l'énorme succès de Frogger permettra à Konami de se lancer dans d'avantage de projets par la suite. Leur premier créneau où il rencontreront le succès sera tout d'abord le Shoot-Them-Up avec TwinBee, Salamander, Gradius et Parodius mais c'est avec la Nes de Nintendo que la société va passer à la vitesse supérieure.
En 1987, ils mettent sur pieds deux licences qui leur permetteront de s'imposer comme l'un des premiers éditeurs sur cette console. La première est Contra, un jeu de plates-formes/tir à la Commando mais avec un scrolling horizontal permettant à un ou deux joueurs une action frénétique consistant à tirer sur des soldats, faire sauter des bases, affronter des boss, l'ancêtre des jeux comme Metal Slug. A noter que le titre fut appellé Gryzor sur certaines machines et Probotector sur Snes. Dans cette version, les soldats sont remplacés par des robots. Le second poids lourd de cette année 87 est Castlevania, un jeu de plates-formes ou le joueur évolue dans des cimetières et des châteaux pour traquer l'infâme Dracula.
De la fin des années 80 au début des années 90, le nouveau créneau de Konami va être l'adaptation de licences tel que les Tortues Ninja, les Tiny Toons ou bien encore, X-Men. Des conversions de bonnes qualités qui offriront à Konami un succès, à la fois critique et commercial.
Les années 90 sont des années d'expérimentations et de rente ludique. D'un côté, on voit des jeux comme Dance Dance Revolution pointés le bout de leur nez, de l'autre, Contra mais surtout, Castlevania connaissent de nombreuses suites, icompris sur N64 où Konami va compter parmi les éditeurs qui dévellopera le plus sur cette console.
Il faudra attendre cependant le fin des années 90 pour permettre à Konami une reconnaissance mondiale et ce, à travers deux titres, deux bombes sorties à un an d'écart comme il y a dix ans. Metal Gear Solid, un titre d'infiltration mise en scène de façon ahurissante donnant l'impression de jouer un film mais permettant beaucoup plus de liberté que les "films interactifs". Seconde licence à tout bouleverser, Silent Hill, le jeu qui ré-inventa le Survival Horror grâce à des personnages complexes et torturés évoluant dans une ambiance oppréssante.