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Rainbird - 1989


TEST sur Amiga


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INFORMATIONS

Genre :

Action/Aventure

Sortie :

1989

Développeur :

Rainbird

Langue :

Anglais

Support(s) :

Amiga, Atari ST

PEGI :

12
CONCEPTION

Amiga


Compositeur :

David Whittaker
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PLAYLIST
RAINBIRD
[1987] Starglider
[1989] Weird Dreams ./images/jeux/weird_dreams.gif
MAGAZINES
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TILT #75
[fév 1990]
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TEST

Imaginez que vous êtes seul, pris au piége dans vos pires cauchemars. Des mondes étranges remplis de créatures Dali-esque, des puzzles qu'il vous faudra résoudre pour rester en vie et éviter une fin des plus atroces.

Steve est un garçon banal vivant une vie banale, pourtant il aime secrètement Emily qui n'est malheureusement pas n'importe qui. C'est un démon qui méprise la race humaine et qui va jeter son dévolu sur notre jeune héro... pour cela elle va utiliser ces rêves ou plutôt ces cauchemars. Bientôt Steve se retrouve à l'hôpital, inconscient et atteint d'une embolie au cerveau, il est conduit à la salle d'opération...

Weird Dreams c'est bien torturé et c'est que le début

Une chevauchée étrange autour des routes sinueuses du subconscient (ca c'est beau !) c'est ainsi que l'on pourrait résumer "Weird Dreams" qui est en fait un simulateur de cauchemar ! Un jeu étrange avec un thème pour le moins décalé, limite dérangeant. Loin de faire l'unanimité le jeu fut entouré de polémiques à sa sortie, comme en Angleterre où les associations de parents le trouvaient trop violent. Un peu normal quand on sait que le jeu commence sur... une table d'opération, où vous êtes transféré, inerte et ne pouvez que constater l'acharnement des médecins à vous maintenir en vie ! Tragique. Angoissant. Un jeu pour ado ? La question se pose.

"Rêve étrange" ou plutôt "cauchemar réel" conviendrait mieux à ce jeu sorti des esprits torturés de Hernan Serrano et James Hutchby, graphiste et programmeur chez le britannique Rainbird Software. Un des studios les plus prolifiques et les plus novateurs outre-manche à l'époque fondé en 1984 par Tony Rainbird, et qui doit une grande part de son succès à des jeux comme "Elite", "Starglider" ainsi qu' en distribuant les jeux d'aventure textuels de Magnetic Scrolls ("The Pawn", "Guid of Thieves", "Fish"). Mais pour "Weird Dreams" Rainbird frappe fort, très fort en proposant un jeu aux antipodes de ce qui se faisait à l'époque... loin du classique shoot'em up ou du jeu de combat standard. Ici on parle de la mort ! Un jeu adulte au sens freddien du terme, dérangeant même ... d'ailleurs le jeu fut longtemps retarder sans que l'on en sache exactement les raisons. Certainement inadapté aux standard auxquels étaient habitués les joueurs ST-Amiga lobotomisés (sans jeu de mot) par les adaptations d'arcades parfois insipides et dénués de réflexions. "Weird Dreams" n'est pas violent en soi, ou du moins s'il l'a été perçu tel à sa sortie, aujourd'hui la question ne se pose plus.

Oh les jolies fleurs ! Oh les jolies dents

Pour mettre dans l'ambiance, la boite du jeu comporte une nouvel rafraichissante, signé Ruppert Goodwins, mettant en scène Steve et son amour univoque pour Emily. Puis après les cachets démoniaques qu' Emily lui fait avalé : ses cauchemars, ses doutes, sa lassitude et sa descente au enfer jusqu'aux urgences de l'hôpital où le jeu commence. Histoire de commencer le jeu dans une bonne ambiance.

Bardé de votre plus beau pyjama à carreaux noirs et blancs (pourquoi pas !), le jeu commence dans une salle entourée de miroirs vous permettant d'accéder aux différents niveaux. Le miroir du centre vous donnera ainsi accès au niveau de la fête foraine, coincé dans une machine à barbe à papa géante où vous êtes le prisonnier, le but consistant à essayer d'en sortir. Et c'est le but dans tout le jeu, trouver le moyen de passer chaque écran. La difficulté consistant non pas uniquement à trouver la suite d'actions à faire mais aussi de les exécuter dans un timing très serré où la moindre erreur aboutit inévitablement à une mort atroce. Et croyez moi les morts sont toutes plus atroces les unes que les autres, la tête fracassée par le baton d'une machine à barbe à papa géante, déchiquetté par une tondeuse à gazon, ou encore dévoré par des fleurs carnivores...

Les graphismes sont fins et soignés, parfois superbe, parfois intriguant, mais si le jeu fait honneur graphiquement aux ordinateurs 16 bits, il est malheuseusement entâché par une difficulté excessive accentuée par une maniabilité désastreuse. Par exemple au premier tableau, vous devez vous laisser enduire de sucre à barbe à papa puis vous accrocher au moment opportun au bâton pour sortir de la machine. Sauf que le sprite du personnage répond très mal aux commandes du joysticks, joystick en haut et c'est seulement 2 secondes après le personnage se met enfin à sauter et ce n'est que le début du calvaire. Fin, soigné, intriguant, parfois superbes tous ces tableaux se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque mort vous conduira à un retour dans la salle du palais des miroirs où vous pourrez, heureusement, choisir un autre niveau.

Bon c'est vrai que les développeurs avaient sans doute un grain

Malheureusement si les graphismes sont attrayants, à cause de cette mauvaise jouabilité, bien peu personnes peuvent se vanter d'avoir pu voir l'ensemble des tableaux et donc la plupart sont passés à côté d'une bonne partie des superbes écrans du jeu, quand à terminer le jeu surtout avec cinq vies n'en parlons pas. Par contre je ne peux vous cacher une certaine fierté quand on fini ce jeu, même s'il faut pour cela recommençer une cinquante de fois le même tableau. Petit conseil suivez bien les instructions dans la solution ci-dessous mais aussi faites plusieurs sauvegardes si vous jouez sur émulateurs, à chaque fois que vous réussissez une action par exemple dans un même tableau car n'oubliez pas qu'il faut réussir une succession de différentes actions précises pour passer au niveau suivant. Quand à la fin du jeu, je ne vous en dis pas plus sauf qu'elle dans la digne suite de la nouvelle de Ruppert...

EN CONCLUSION

ON AIME...
+ Voyager dans ses pires cauchemars
+ Un thème assez originale
+ Les graphismes
ON AIME MOINS...
- Difficulté excessive
- Maniabilité désastreuse

Difficile de rester de marbre devant "Weird Dreams", un jeu réellement étrange, dérangeant mais aussi innovant par le thème abordé. Malheureusement il confirme aussi l'adage que ce qui est beau, est ... beau. Le jeu est en effet entâché d'une difficulté extrême et affublé d'une maniabilité catastrophique, si bien que peu de personne se sont réellement accrochés au jeu. Des graphismes haut en couleurs, très détaillés au détriment du reste. Mais ce jeu est toujours aussi surprenant, inclassable je dirai même par son thème qui ne fut pas repris d'ailleur dans aucun jeu.

Voilà....Bonne nuit et faites de beaux rêves, oups !!!! de ..... cauchemars.

EN VRAC
SOLUTION
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